Quels sont les symptômes d’une crise de dépersonnalisation ?

crise de dépersonnalisation

Publié le : 12 mars 20225 mins de lecture

On parle de la dépersonnalisation quand on a l’impression que l’on est dans une sorte de rêve, que tout ce qui nous entoure est faux et factice. De plus, la dépersonnalisation est un sentiment qui est l’impression de ne plus être soi-moi, d’être mort à l’intérieur, d’être comme anesthésié comme s’il y avait du coton à l’intérieur de soi. Psychologiquement parlant c’est un symptôme dissociatif.

Les symptômes d’une crise de dépersonnalisation

La sensation de déréalisation est légèrement inexplicable sans avoir souffert soi-même de la crise. Toutefois, les symptômes sont en général quasi-pareil. D’après les personnes ayant souffert de dépersonnalisation, les symptômes sont les suivants :

  • Le sentiment de dissociation.
  • L’impression de tout simplement exister, mais ne pas être.
  • La sensation d’être mis à part avec son entourage.
  • La perception étrange de la réalité.
  • La sensation d’être néant.
  • L’angoisse et la dépression.
  • Le manque d’envie d’attachement.

Toutefois, les symptômes ne sont toujours pas les mêmes. Hormis ces dits symptômes qui sont plutôt généralisés, d’autres symptômes peuvent aussi se manifester. Pour en savoir davantage, cliquer sur page.

L’origine du symptôme de dépersonnalisation

L’origine de ce symptôme est très simple, soit il s’agit d’une crise d’angoisse, de pics de stress, des crises de tétanie, des malaises vagaux… En fait, ce qui ce passe, c’est qu’à un moment donné le corps et le cerveau est très stressé puis se défendent en s’anesthésiant. L’impression qu’on a c’est de prendre la distance par rapport à soi-même. Le stress est tellement violent que tout d’un coup, on a l’impression de ne plus être soi et que le monde n’est plus vrai.

Ou encore, c’est une installation plus progressive. C’est aussi lié généralement à la dépression. Il y a une sorte de stress qui use progressivement et on se sent de plus en plus anesthésié et ou bout d’un moment on se retrouve déréaliser ou dépersonnaliser.

La troisième raison qui peut expliquer cette crise de dépersonnalisation est la schizophrénie, mais dans ce cas, c’est beaucoup plus rare, car elle ne touche qu’une personne sur mile. Si tel est le cas, votre psychiatre ou votre médecin spécialiste crise d’angoisse vous l’a dit et vous aura donné un traitement adapté vue qu’il y a des médicaments efficaces.

Enfin, ce symptôme peut avoir une origine pharmaceutique. Notamment, la dépersonnalisation est la conséquence d’un antécédent usage de certaine drogue ou de certain médicament hallucinogène. Autrement dit, un effet secondaire.

Les traitements de la dépersonnalisation

Après avoir répondu à la question qu’est ce que la dépersonnalisation, il est essentiel de connaître les traitements afin d’éviter ses symptômes ou de se sortir de ces symptômes ou encore d’aider ses proches dépersonnalisés.

Face à un cas de dépersonnalisation, il faut savoir si la crise trouve son origine dans une cause médicale, alors indispensable au traitement. Il peut s’agir aussi d’une maladie mentale ou neurologique. Dans tous les cas, la pharmacothérapie ciblée est essentielle et doit être associée à une psychothérapie. La dépersonnalisation traitement est donc adoptée selon son origine. Les traitements peuvent donc varier si la cause de la sensation de déréalisation est psychologique ou organique.

Lorsque la dépersonnalisation est enracinée d’une anxiété extrême et non d’une cause médicale le traitement peut inclure quelques techniques de respiration et de relaxation ainsi que d’une prescription d’anxiété.

Dans le cas contraire, c’est-à-dire d’origine organique ou médicale, le traitement de la maladie origine est essentiellement la première étape. La déréalisation peut se montre sous forme d’autre maladie tels que la sclérose, l’Alzheimer, la neurofibromatose ou encore d’autres maladies neurologiques qui infectent le cerveau. Ces cas sont le plus souvent prescrits et la préscription est souvent accompagnée de traitement psychologique.

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