La luminothérapie : contre la dépression saisonnière

La dépression saisonnière fait partie des maux sans cause précise à l’origine. Néanmoins, cela pourrait s’expliquer par le manque de lumière. Cette forme de maladie revient chaque fois que l’hiver pointe le bout de son nez. Pour traiter ce souci, les médecins préconisent désormais la luminothérapie qui semble avoir fait ses preuves.

Comment se présente la dépression saisonnière ?

Cette forme de mal-être automno-hivernale tend à apparaître vers les mois d’Octobre et de Novembre. Elle disparaît de manière spontanée en Mars ou en Avril lorsque le printemps fait son apparition. Elle se reconnaît par la grosse fatigue qu’elle engendre. Le sujet a perpétuellement envie de dormir. Le sommeil ne lui semble jamais suffisant. En outre, ses habitudes alimentaires basculent et il témoigne d’un appétit plus important avec une préférence pour le sucre. La tristesse tend pourtant à s’accentuer en soirée. Comment alors utiliser la luminothérapie contre la dépression ?

Action de la luminothérapie sur l’organisme

La luminothérapie également connue comme la photothérapie ou luxithérapie soigne la dépression. Cette technique consiste pour le sujet atteint de la pathologie à s’exposer devant une lumière blanche intense. Cette dernière ne contient ni UVB ni UVA. La puissance avoisine les 10 000 lux et reproduit alors la lumière de l’astre solaire. La lampe s’utilise en matinée en vue de stimuler et d’accentuer les effets de la lumière du jour sur l’organisme selon les chercheurs.

La « luminothérapie contre la dépression » permet à l’organisme de diminuer sa production de mélatonine pour retrouver de l’énergie. Par ailleurs, le corps active sa production de sérotonine et de dopamine pour recouvrer le moral.

Quelques précautions en la matière

Les chercheurs demeurent unanimes sur le fait qu’il faut éviter l’usage de la lampe en soirée. En effet, cela peut provoquer l’effet inverse sur l’organisme. La « luminothérapie contre la dépression » ne peut se substituer à une consultation médicale. Ainsi, si le sujet présente de réels symptômes dépressifs, il vaut mieux consulter un vrai médecin.

De surcroît, la luminothérapie ne convient pas aux personnes en proie aux problèmes oculaires ni à celles qui souffrent de pathologies psychiques, dont la schizophrénie et la paranoïa. Ainsi, avant l’usage des appareils, autant demander conseil à un praticien.

Si le sujet ne présente aucun symptôme, la cure de luminothérapie peut quand même l’aider à éviter la survenue des troubles de la dépression. Il faut disposer d’un simulateur d’aube pour le réveil et d’une lampe de luminothérapie à utiliser dans le cadre du petit déjeuner. Ces dispositifs aident à garder le sourire jusqu’à ce que les beaux jours reviennent.

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